fiche vierge https://sophiebriquetduhaze.fr/category/outils-de-lenseignant/fiches-de-sequence-vierges/
SÉQUENCE => Compétences à acquérir avec les objectifs (cad les paliers)
https://sbssa.ac-versailles.fr/spip.php?article50
http://www.ac-grenoble.fr/ien.g1/IMG/pdf/Un_plan_de_sequence.pdf
http://www.ac-grenoble.fr/ien.grenoble5/IMG/pdf_Sequence_d_apprentissage-2.pdf
Définition : La séquence vise un objectif d’apprentissage fixé au terme d’un nombre défini de séances. Elle vise la maîtrise d’une ou plusieurs compétences. Penser en « séquence » permet d’anticiper et d’exprimer clairement ce que vous souhaitez apprendre à vos élèves dans une dynamique de progressivité
Définition : la séance est une période d’enseignement qui vise un objectif d’apprentissage fixé à son propre terme.
La séance fait progresser l’élève vers la maîtrise des compétences visées par la séquence.
Définition : L’objectif décrit ce que l’élève sera capable de faire à la fin de la période de formation. Il doit être formulé à l’aide d’un verbe d’action.
Séance : 1h voir 2h
-Séance découverte ; situation de recherche puis exercice d'application puis bilan
-Séance application (différentiation / rappel de la notion)
-Séance d'évaluation formatrice pour d'éventuels ajustements
-Entrainement
-Finale / évaluation
La séance : Le déroulement --> que font les élèves
Rappel / le but puis situation de recherche :
-Mise en commun
-Synthèse
-Exercices d'application
--> Bilan de fin de séance
Mon positionnement / ma posture les consignes.
Le matériel.
Questions ou problèmes.
Quelles sont les questions à se poser pour préparer une séquence d’apprentissage ?
- Quelles sont les compétences (savoirs, savoir-faire et attitudes ) qui devront être acquises par les élèves en fin de séance ?
- Quels sont les points essentiels de la séance ? Que doivent retenir les élèves ? Qu’est ce qui leur sera demandé lors des évaluations ?
- Quelles connaissances (prérequis) doivent avoir les élèves pour aborder le thème ?
- Quels savoirs et/ou savoir-faire nouveaux vont être abordés ?
- De quel temps puis-je disposer ?
- Quelles sont les différentes situations d’apprentissage que je vais proposer pour atteindre les objectifs fixés ?
Voici, à titre indicatif un exemple de fiche de déroulement de séance appelée parfois « fiche synoptique », destinée à faciliter l’organisation prévisionnelle de la séance.
Une compétence se traduit par une capacité à combiner un ensemble de savoirs, savoir-faire et savoir-être en vue de réaliser une tâche ou une activité de façon adaptée et efficace. Elle a toujours une finalité professionnelle. Le résultat de sa mise en œuvre est évaluable dans un contexte donné
https://sbssa.ac-versailles.fr/spip.php?article1289
rechercher/s'informer,
extraire et organiser l’information ;
réaliser : choisir et exécuter une méthode de résolution ;
Contrôler : raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale, valider un résultat ;
communiquer à l’aide du langage scientifique et d’outils technologiques.
« La démarche pédagogique, est une manière de conduire une action de formation, et de progresser vers un but
Il existe aussi 2 autres démarches qui sont utilisées épisodiquement. En effet, l’objectif est ici de repérer celles qui sont caractéristiques en pédagogie.
La démarche inductive
Cette démarche fait découvrir…puis formalise la découverte : on parle d’immersion. On met en situation l’apprenant.
Elle permet de passer d'observations, d'analyses particulières ou spécifiques, à des perspectives plus générales. On va du particulier vers le général ; l'exploitation pédagogique d'un thème industriel favorise cette démarche : étude de cas, problème posé, analyse, concepts nouveaux, règles, généralisation.
La résolution de problèmes est en totale cohérence avec la démarche inductive.
Dans tous les cas, chaque séquence pédagogique devrait être composée d’une contextualisation professionnelle définit par une mise en situation et s’articulant sur une problématique posée.
Organisée autour de supports de formation représentatifs du champ d’activités.
La démarche déductive
Cette démarche apporte la connaissance…puis propose l’application : on passe classiquement de la théorie à la mise en pratique.
La démarche déductive va du général au particulier, du principe à la conséquence. On part de l'énoncé du concept ou/et de la règle pour aller à la vérification par des exemples.
L'exploitation pédagogique de cette démarche : concepts, règles, exemples (dossier technique ou élément de dossier technique), analyse, vérification des concepts et des règles.
Cette démarche convient tout particulièrement aux apprenants qui ont besoin de maîtriser l'ensemble des composantes avant de pouvoir agir, se positionner ou comprendre...
La démarche dialectique
Cette démarche consiste à mettre des connaissances en contradiction les unes par rapport aux autres. Je compare différents systèmes, j'analyse des discours différents ou contradictoires pour formuler finalement les principes et le règles générales.
Cette démarche convient tout particulièrement aux apprenants qui apprennent et comprennent en comparant des systèmes, en jaugeant le pour et le contre pour agir, se positioner et ou comprendre.
Définition : Une méthode pédagogique décrit le moyen pédagogique choisi par le formateur pour optimiser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique.
Méthode Affirmative (ou méthode expositive, ce sont des synonymes)
Le formateur maîtrise un contenu structuré et transmet ses connaissances sous forme d’exposé (il n’y a pas d’interaction) -> Dire.
C’est le cas de l’exposé. Une méthode que l’on considère comme « descendante » .
Méthode Interrogative
Dire et faire dire -> questionnement avec alternance à l’écoute. C’est un premier niveau d’échange.
C’est le cas de la discussion ou résolution de problème : A l’aide d’un questionnement approprié, le formateur permet à l’apprenant de construire ses connaissances par lui-même ou de faire des liens et de donner du sens à ces éléments épars. L’apprenant ou un groupe d’apprenant est incité à formuler ce qu’il sait, ce qu’il pense, ce qu’il se représente. La question du débat, de l’interview est intéressante pour positionner l’apprenant dans une pédagogie participative. Il construit son savoir par succession de question réponse.
Méthode Active
ou Méthode expérientielle en petit groupe avec une mise en situation optimale.
Le formateur est simplement facilitateur. Le savoir est partout. -> Faire faire
C’est le cas du brainstorming, de l’étude de cas notamment.
C’est le propre des pédagogies « actives » L’apprenant est au cœur du système.
Les classes inversées peuvent également partir de cette approche. » La classe inversée (ou « renversée », en anglais : « flipped classroom ») est une approche pédagogique qui inverse la nature des activités d’apprentissage en classe et à la maison. Les rôles traditionnels d’apprentissage sont modifiés selon l’expression « les cours à la maison et les devoirs en classe ».
C’est le propose d’une étude de cas, ou d’une recherche documentaire demandée par le formateur pour que les apprenants avancent sur des éléments théoriques d’un sujet, qui sera ensuite exploité en salle de formation. Le mode collaboratif est privilégié, avec une recherche entre « pairs » .
L’apprenant est acteur de son apprentissage.
Méthode Démonstrative
Le formateur présente une opération ou un processus et mise en application avec accompagnement des apprentissages.
Transfert de savoir-faire et de connaissances -> Faire et faire-faire
C’est la démonstration de l’usage d’un logiciel, l’apprenant regarde et refait ensuite.
C’est le cas de la mise en situation, ou de la démonstration : montrer et refaire selon le procédé détaillé.
L’avantage pédagogique de la méthode démonstrative, c’est que l’apprenant qui « fait » mémorise beaucoup plus que celui que lit et entend.
Faire devient une stratégie d’apprentissage.
La continuité pédagogique vise, en cas d’éloignement temporaire d’élèves à maintenir un lien pédagogique entre les professeurs et les élèves, à entretenir les connaissances déjà acquises tout en permettant l’acquisition de nouveaux savoirs.
Différentiation pédagogique
Aucun élève n’apprend de la même manière et au même rythme, mais tous doivent maîtriser les connaissances et les compétences du socle commun.
Derrière la notion de différenciation pédagogique se cache une multiplicité de pratiques et de dispositifs pertinents pour faire face à l’hétérogénéité dans les classes dont l’enseignement explicite, le tutorat, les groupes homogènes au sein de la classe et entre les classes, le co-enseignement ou la co-intervention, les classes inversées. Différenciation pédagogique : comment adapter l'enseignement pour la réussite de tous les élèves"
La classe inversée est au confluent de plusieurs pratiques pédagogiques que sont «la pédagogie active, la différenciation pédagogique, l’auto-apprentissage, l’apprentissage par les pairs, l’approche par résolution de problème ou l’apprentissage coopératif ».
Sa mise en œuvre ne va donc pas de soi car elle nécessite de disposer d’outils permettant de mettre en place et d’évaluer l’ensemble de ces pratiques : proposer aux élèves des activités variées pouvant impliquer des travaux collaboratifs, des temps de réflexion individuelle, d’auto-évaluation, de production de synthèses par exemple... tout en permettant à l’enseignant de contrôler la progression des élèves, leur niveau d’engagement et la qualité des apprentissages.
La classe inversée n’est pas une pédagogie, c’est une pratique, un outil, une modalité d’apprentissage induisant un changement de posture de l’enseignant : il passe du « face à face » au « côte à côte »,
Dégagé en partie du cours frontal dialogué, l’enseignant peut focaliser le temps de classe sur l’accompagnement des élèves en activité. De nombreux enseignants insistent sur le fait que cette pratique permet de différencier un maximum le travail en s’appuyant sur les erreurs commises et les besoins identifiés pour faire avancer chaque élève dans son propre parcours d’apprentissage.
En matière de littérature pédagogique, Il est commun de considérer qu’il existe 5 méthodes pédagogiques :
La méthode expositive, transmissive ou magistrale ;
La méthode démonstrative ;
La méthode interrogative ou maïeutique ;
La méthode active ou dite « de découverte » ;
La méthode expérientielle.
Toutes les méthodes reposent sur des postulats de départ, requièrent des moyens de mise en œuvre et adoptent un mode de fonctionnement.
La méthode expositive
La méthode expositive considère que la connaissance est un savoir et qu’elle est bénéfique aux apprenants. De même, qu’elle assimile le travail à un savoir-faire qui est profitable aux stagiaires. Enfin, elle assigne des rôles précis au formateur/enseignant et à l’apprenant. Le premier détient tout le savoir tandis que le second est totalement ignorant et doit tout apprendre.
Qu’en est-il des moyens mis en œuvre ? Le formateur ou enseignant est le seul à pouvoir transmettre ses connaissances sous la forme d’un exposé. C’est le cas typique d’un cours magistral à l’université où l’apprenant doit assimiler des connaissances. Les modalités de contrôles s’effectuent uniquement après évaluation de l’apprenant, et le formateur seul est habilité à s’adresser aux stagiaires. L’évaluation n’a que deux finalités : la récompense ou la punition.
Comment fonctionne une session de formation qui utilise cette méthode ? Le formateur s’appuie sur une présentation orale ou un support écrit afin d’expliquer ou démontrer des concepts d’apprentissage. L’apprenant ou l’élève se contente d’apprendre par cœur grâce à une prise de note réalisée durant la session de formation. Afin de s’assurer que les apprenants ont bien assimilé les nouvelles connaissances, le formateur interroge les élèves une fois son exposé achevé.
La méthode affirmative
La méthode affirmative repose sur les mêmes postulats que la méthode expositive précédemment abordée. En revanche, les moyens de mise en œuvre varient et les rôles attribués aux formateurs et apprenants diffèrent.
Ainsi, l’enseignant/formateur présente une opération ou une procédure et montre chacune des étapes de réalisation aux apprenants en précisant quoi faire et comment le faire. Le formateur explique également le pourquoi, et le fait répéter aux apprenants. Les formés apprennent en reproduisant les mêmes gestes que le formateur.
Cette méthode est souvent utilisée dans les travaux dirigés puisqu’elle nécessite une démonstration. La méthode affirmative comporte donc 3 étapes : montrer dans le but de démontrer quelque chose, faire faire pour expérimenter quelque chose et faire dire pour reformuler.
La méthode interrogative
La méthode interrogative repose 3 principes de bases :
La connaissance d’un procédé ou d’un concept ne peut être apprise si elle n’a pas été comprise en amont par l’apprenant ;
Le formateur/enseignant est celui qui détient le savoir et le savoir-faire. Son rôle est de poser des questions à l’apprenant.
L’apprenant dispose des prérequis nécessaires pour suivre la formation. Il acquiert de nouvelles connaissances en répondant aux questions posées par le formateur.
Le questionnement est le principal moyen utilisé par le formateur et celui-ci varie en fonction des réponses apportées par les apprenants. Il existe un feed-back permanent entre un élève et son formateur.
Dans une session de formation, la méthode interrogative se traduit par un questionnement approprié du formateur qui va amener l’apprenant à construire lui-même ses propres connaissances en établissant des liens entre différents éléments, à leur donner le sens qu’il souhaite, à formuler ses pensées. Par conséquent, le formateur occupe un rôle plus passif et l’apprenant est plus actif et plus impliqué dans le processus d’apprentissage.
La méthode active ou de découverte
Parce qu’elle modifie considérablement les rôles des formateurs et apprenants, la méthode active va à l’encontre des postulats des autres méthodes pédagogiques. Ainsi, elle considère que les connaissances se construisent et ne s’apprennent pas, et a pour point de départ l’action. C’est à partir de l’action qu’un apprenant va engager une réflexion sur un sujet donné.
Par ailleurs, les connaissances et compétences ne peuvent être acquises que dans 3 cas de figures :
Si l’apprenant s’engage lui-même dans cette démarche. En littérature pédagogique, on parle alors de « motivation intrinsèque pour l’apprentissage », autrement dit, l’apprenant est motivé parce que cela lui procure une certaine satisfaction et non parce qu’il existe une rétribution (rémunération par exemple) ou tout autre facteur externe susceptible de l’influencer.
Si l’apprenant est impliqué dans un effort d’apprentissage collaboratif ou coopératif (en littérature pédagogique, différents courants apportent des définitions différentes à ces concepts.)
Si l’apprenant est engagé dans un processus d’action-expérience et qu’il peut ainsi tester en temps réel ce qu’il entreprend et valider ou invalider lui mêmes ses hypothèses, ou en les débattant avec d’autres apprenants.
Au cours d’une formation utilisant la méthode active, différents moyens existent afin de permettre l’acquisition de connaissances dont l’étude de cas, des simulations, des jeux de rôles ou encore des projets de groupe. Le formateur ne détient pas forcément tout le savoir et peut même dans certains cas n’être qu’un guide ou un médiateur. Ses interventions sont donc limitées et son rôle va être de créer un scénario pédagogique et d’amener l’apprenant à acquérir des connaissances en se trompant et en tâtonnant. Cette méthode favorise le travail collaboratif.
La méthode expérientielle ou expérimentale
Cette dernière méthode pédagogique repose sur le fait qu’un stagiaire ne peut acquérir des connaissances que s’il agit et se trompe. Il s’agit donc bien d’un apprentissage en conditions réelles.
Le formateur devient un simple intervenant et s’il possède le savoir et savoir-faire, il n’est plus en position dominante.
La méthode expérientielle ou expérimentale nécessite un effort de préparation de la part du formateur/intervenant qui doit réaliser les expériences ou projets avant qu’ils ne soient réalisés au cours de la formation. Le plus souvent, les sessions de formation sont séquencées avec des niveaux de difficulté croissantes.
La méthode expérientielle ou expérimentale convient à des disciplines dont l’apprentissage nécessitent la mise en œuvre d’un projet en situation réelle ou la réalisation d’une expérience.
Fiche de séquence https://maitresseclem.wordpress.com/2020/10/19/modeles-de-fiches-sequence-et-seance-vierges/
Le titre
Le niveau
Le domaine
Les compétences de la séquence
Les objectifs de la séquence
Les pré-requis
Le détail rapide de chaque séance:
Titre de la séance
Domaine de la séance
Durée
Objectif
Déroulement
Évaluations http://didac-ressources.eu/wp-content/uploads/2017/09/EvaluationsDiagnostiqueFormativeSommative.pdf